Un juif désespéré venu trouver son rabbin lui dit « Rabbi, je n'en peux plus de ma vie misérable, je n'arrive pas à gagner ma vie, mon couple va mal et tout cela sans parler de mes relations sociales qui sont au plus mal. Je préfère mourir ! »
Souriant, le Rabbin lui montra deux photos accrochées au mur. « Tu vois cette photo, elle est composée de plusieurs milliers de pièces de puzzle. Maintenant regarde cette seconde photo légèrement différente. Tu l’as remarqué ? »
« Oui », répondit l'homme « il manque une pièce, c'est frappant et tellement dommage qu'une seule pièce puisse abîmer une si belle image. »
C'est le moment que le rabbin attendait pour dire à son tour « toi aussi, tu fais partie de ce grand puzzle qui s'appelle le peuple juif, tu es très important au monde, sans toi le monde ne pourra pas être parfait ! ».
C'est armé d'un léger sourire que l'homme rasséréné quitta la maison du sage.
Chacun d'entre nous est une créature divine, d'une importance parfois insoupçonnable.
Lisez le recueil en 7 points issu de nos textes, sur l'importance extrême de chaque juif.
1. Rabbénou Yona de Gérone (« Shaarei aHavoda ») affirme : « La première chose qu'un homme doit savoir c'est sa propre valeur, son mérite et le mérite de ses ancêtres, leur stature, leur importance et l'affection que nous porte le Tout-Puissant. Il faut s'efforcer de maintenir dans sa conscience cette idée et se conduire selon ce principe. De la sorte, lorsque la personne voudra entreprendre une action qui ne correspond pas à sa haute stature, elle aura honte d'humilier ses nobles origines et se dira « comment une personnalité de mon importance, avec une ascendance aussi distinguée pourrait s'écarter du droit chemin ».
2. Rabbi Tzadok HaCohen de Lublin écrit : « Tout comme un homme doit croire en D., il faut ensuite qu'il croie en lui-même » ('Tsidkat HaTsadik' 154) c'est à dire qu'il n'est pas une créature d'un jour, mais que son âme vient de la source de la vie et D. est satisfit de ses bonnes actions.
3. Nos Sages ont enseigné : « toute personne doit dire, ''c'est pour moi que le monde a été créé'' » (Yalkout Chimoni Béréchit 1, 15). En d'autres termes, chaque juif a un cachet spécifique et irremplaçable. Il n'y a pas de place pour le désespoir et les pensées suicidaires, car il a un rôle particulier que personne d'autre ne peut faire avec les outils dont il dispose.
4. Nos Sages disent : « Ne lis pas יהודי yehudi-juif mais יחודי Y'houdi, unique ». Dans son essence, le juif est un être singulier au rôle unique.
5. La Torah dit « Ne convoite pas la maison de ton prochain ; Ne convoite pas la femme de ton prochain, ni son serviteur ni sa servante ni son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain. » La Torah ordonne de ne pas convoiter la part du voisin, ni spirituelle ni matérielle. Chacun a sa propre expérience, ses propres moyens, pour arriver aux buts qui lui sont dévolus.
6. « Ainsi parle l'Éternel : Israël est le premier-né de mes fils » (Chemot 4, 22). Le Maharal explique ; « dans une famille il n'y a qu'un enfant qui porte le titre de premier né, généralement avec certains privilèges. C'est pourtant la relation de chacun des enfants d'Israël avec le Tout-puissant » (Netsa'h Israel 11).
7. Rabbi Ezriel Tauber (Réflexions d'un cœur juif, page 118) souligne que « pour réussir il faut apprendre à connaître notre spécificité et se répéter les paroles d'Hillel l'ancien « Si je ne suis pas pour moi, qui sera pour moi ? » « Si je ne suis pas pour moi », si je ne remplis pas le rôle pour lequel je suis venu sur terre, « qui sera pour moi », qui pourra le faire à ma place ? Chacun, à chaque moment, a une fonction bien définie. Cette fonction ne saurait être exécutée ni à un autre moment, ni à ce même moment, par quelqu'un d'autre. »