Il faut évidemment rappeler que la richesse ne doit pas être notre aspiration, mais seulement la satisfaction de nos besoins. De même, le fait d’éviter certaines dépenses, comme des frais médicaux, des réparations, doit être considéré comme une réussite. Dans tous le cas, il faut se rappeler que la fortune qui est entre nos mains n’est qu’un dépôt et que l’usage qu’on en fait est déterminant pour la suite.
La prière. Tout d'abord, il faut prier pour sa subsistance. La prière nous rappelle, Qui est réellement celui qui nourrit le monde entier. La parachat haManne, imprimée dans les livres de prière, est une segoula connue, nos Sages ont assuré que « celui qui lit la parachat haManne quotidiennement, sa subsistance ne lui manquera pas ». Pourquoi ? Car ce passage de la Torah rappelle que la subsistance vient du Ciel, et que les efforts superflus ne changeront rien au décret Divin comme il et dit au sujet de la Manne « celui qui en avait beaucoup pris n'en avait pas de trop, celui qui en avait peu n'en avait pas faute, chacun avait recueilli à proportion de ses besoins.»
Une autre prière qui aide pour la parnassa est de lire avant chaque repas le psaume 23 : «Psaume de David. L'Eternel est mon berger, je ne manquerai de rien. » Ce psaume comporte 57 lettres comme la valeur numérique du mot זן, nourrir, ce qui rappelle que c'est Dieu qui nous fournit notre pitance.
La joie. Il est rapporté au nom du Ari za''l que la joie de manière générale et l'hospitalité avec joie, c'est une segoula pour la parnassa. De manière similaire, le Rav Hida écrit que « réciter la birkat hAmazon (actions de grâce) c'est une segoula pour la parnassa ». Il se fonde sur le verset de Michlei (10, 22) « C'est la bénédiction de l'Eternel qui enrichit, et nos efforts n'y ajoutent rien (littéralement ; et vous y mettrez pas de tristesse) ». C'est à dire que la Birkat hAmzon enrichit si elle n'est pas mêlée à de la tristesse.
La tsedaka, la charité. Celui qui prélève la dîme (10%) de ses gains, mérite une abondance particulière comme ont interprété nos Sages sur le verset עַשֵּׂר תְּעַשֵּׂר (Devarim 14, 22), « prélèves pour t'enrichir ! ». Une exception particulière existe pour cette mitsva, il est permis de mettre à l’épreuve le Tout-Puissant, sur l’efficacité positive de ce commandement, comme il est dit, « Apportez toutes les dîmes dans le lieu du dépôt, pour qu'il y ait des provisions dans ma maison, et attendez-moi à cette épreuve, dit l'Eternel » (Malachie 3, 10).
Netilat yadaim, se laver les mains. Le Michna Beroura rapporte que celui qui se lave les mains avant de manger du pain, conformément à la halakha, et avec une abondance d’eau, méritera à son tour une subsistance élargie.
Allonger la durée du shabbat. Ajouter de la durée à l'entrée et la sortie du shabbat afin de le prolonger, c'est une segoula pour une bonne parnassa. La source de cette segoula se trouve dans le ספר מלאכת שבת et dans les propos du Saint Tsadik de Lahovitz de mémoire bénie.
Paradoxalement, certaines choses retiennent et empêchent l’abondance.
Le mépris du pain – le talmud dans le traité Pessahim 111b rapporte qu'il ne faut pas suspendre le pain. De manière générale, il ne faut pas mépriser cet aliment de base. Même lorsqu'il n'est plus comestible, il faut le laisser sécher respectueusement pour le jeter de manière honorable.
Prononcer le nom de D.ieu en vain. Il est interdit de prononcer le(s) Nom(s) du Tout-Puissant en vain. Le talmud dans le traité Nédarim 7b enseigne que partout où le Nom Divin est prononcé en vain, la pauvreté est fréquente.
La colère et les controverses – La colère et les controverses son très dommageables pour la parnassa (Likoutei Etsot, Colère, lettre 8).