Cette déclaration, qui a fait la une des media, a conduit plusieurs journalistes à interviewer Bernard Rauwe, le directeur. A travers une entrevue similaire qu’il a accordée au journal L'Express, il a déclaré qu'une fois, lui, directeur d'une école publique a dû demander à un directeur de l'école juive juive à Marseille d’accepter un jeune juif dont la mère voulait l'inscrire à l'école publique.
“Je savais que ce garçon subirait des coups quand ils se rendraient compte qu’il est juif “, a déclaré Rauwe, qui a décrit comment fort embarrasser, il a demandé à la mère si elle envisageait d’inscrire son fils à l'école juive. La mère a expliqué que l'école juive était pleine et a déclaré qu'il n'avait pas de place pour son fils, et Rauwe est intervenue pour persuader le directeur de l’accepter, par crainte pour sa sécurité.
La plupart des juifs de France, n'ont pas besoin de conseils auprès des administrateurs locaux pour s’éloigner des écoles publiques. Il y a trente ans, la plupart des Juifs en France fréquenter les écoles public, mais l'antisémitisme croissant causé par l'immigration musulmane a amené la plupart des Juifs, même les plus laïques, à envoyer leurs enfants dans des écoles juives (pas toutes religieuses) ou encore dans des écoles chrétiennes prives ou il y a peu d’élèves musulmans.
Emanuel Davidenkoff, un journaliste du journal le Monde qui a écrit le livre avec Rauwe, a déclaré lors d'une interview avec l'agence juive JTA qu'il pense que c'est un échec total du système éducatif français lorsque les directeurs d'écoles publiques sont forcés de renvoyer les étudiants juifs vers des écoles privées pour leur sécurité.