Weekly Torah Portion

Toldot. Combien les épreuves sont précieuses…

« Comme Its’haq était devenu vieux » (Béréchit 27,1)

Rendant visite à un malade, le ‘Hafets ‘Hayim  zatsal tint les propos suivants aux disciples qui l’accompagnaient :« Lorsqu’un roi de chair et de sang souhaite ouvrir des lieux de détention afin d’y emprisonner des criminels, il doit construire des prisons convenablement surveillées, entourées de barrières assez hautes, de barbelés, de tours de surveillance et de miradors. Il lui faut également entretenir un personnel nombreux, des vigiles qui monteront la garde de jour comme de nuit pour qu’aucun détenu ne s’échappe. Le Roi des rois en revanche, n’a nullement besoin de tout cela : lorsqu’Il souhaite placer un individu en détention, Il le frappe de maladie et l’oblige à garder le lit. L’homme se retrouve ainsi cloîtré chez lui, sans dépêcher un seul gardien pour le surveiller…» (Ma’assé laMélekh).Il existe une autre différence notable entre les punitions des hommes et celles qu’inflige D.ieu. Lorsqu’un juge de chair et de sang décrète une peine, celle-ci n’a qu’un but coercitif : la justice humaine espère en effet que sous l’effet des sanctions, le coupable regrettera son crime, et ne récidivera pas.

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L’expérience montre toutefois les nombreuses défaillances du système judiciaire : loin de chercher à se repentir, le malfaiteur profite généralement de son séjour en prison pour développer ses « compétences »… A l’inverse, les sanctions envoyées par le Ciel – outre leurs propriétés expiatoires qui permettent d’effacer, à proprement parler, les stigmates de la faute – incitent l’homme à s’éloigner de la transgression et à craindre davantage son Créateur.Cette capacité qu’ont les épreuves à expier les fautes est un présent légué par notre ancêtre Its’haq. Concernant le verset « Its’haq était devenu vieux », nos Sages évoquent cette prière formulée par ce patriarche : « Maître du monde ! Un homme meurt sans avoir connu d’épreuves dans sa vie, l’Attribut de Rigueur s’abat alors contre lui. » Sur quoi le Saint béni soit-Il répondit : « Je jure par ta vie : c’est une bonne chose que tu demandes là et c’est avec toi que Je commencerai. »

Cet extrait est issu du livre « Lekah Tov » publié par les éditions Jérusalem Publications, avec leur aimable autorisation. Tous droits réservés.

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