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Le mois de Chevat : un mois de Ségoula pour la guérison et la réussite

  1. Une aide divine particulière concernant l’étude de la Torah : le premier jour du mois de Chevat est le jour où Moché Rabbénou a expliqué la Torah aux Bné Israël, comme cela est rapporté dans le livre de Devarim. Nos Sages nous ont donc enseigné que les jours du mois de Chevat ont, de ce fait, une influence notoire et ce, chaque année, et pour toutes les générations. Durant cette période il y a une Siyata DiChmaya –une aide divine- particulière notamment si l’on entreprend un nouveau projet ou que l’on développe une nouvelle idée ; depuis Roch ‘Hodech on voit une réussite  particulière dans notre étude de la Torah et les moments consacrés à cette étude se voient bénis et renforcés. Comme nous l’avons dit, c’est grâce au fait que Moché expliqua la Torah en ce premier jour de Chevat que ces journées possèdent en elles, le potentiel d’apporter une force nouvelle et un renouveau dans la compréhension de la Torah et la réussite de notre étude.
  2. A Roch ‘Hodech Chevat, les ‘’fleuves’’ de la sagesse se déversent sur le monde : le ‘Hidouché Harim avait l’habitude de dire qu’en ce jour sacré de Roch ‘Hodech, les portes de la sagesse et de l’intelligence sont ouvertes. Tout nouvel éclairage ou tout enseignement de Torah qu’une personne va transmettre dans l’année proviendront de la force de ce jour de Roch ‘Hodech Chevat.
  3. Le mois de Chevat, un mois propice à la guérison et à la délivrance : c’est au mois de Chevat que débutèrent les plaies d’Egypte. En effet, les plaies commencèrent dix semaines avant Pessa’h et chacune d’entre elles dura une semaine. Chaque plaie s’inscrivait dans un cadre bien précis géré par Le Tout-Puissant à savoir : la maladie (la plaie) pour l’égyptien, et la guérison pour le juif. On apprend donc de cela que ce mois est favorable à la guérison et la délivrance du peuple d’Israël. D’année en année, à cette même période, une abondance spirituelle se déverse sur le monde de la même façon que cela se produisit il y a de cela de nombreuses années, à cette même date.
  4. Ce mois est propice à la réussite dans l’étude de la Torah orale : dans le livre ‘’Bné Yissakhar’’ il est rapporté que le mois de Chevat est un mois permettant de découvrir de nouvelles idées dans l’étude de la Torah orale.
  5. En ce jour, il est bien de se fixer un nouvel engagement lors de notre étude de la Torah : il est bon que le jour de Roch ‘Hodech Chevat chacun prenne sur soi une nouvelle résolution pour se renforcer en Torah. On méritera ainsi du Ciel, aide et réussite.
  6. A Roch ‘Hodech Chevat il est bon de prier sur les fruits de l’arbre, et ainsi, sur nos descendants : Roch ‘Hodech Chevat est un jour particulier car c’est le jour du  nouvel an des arbres selon Bet Chamay. Bet Hillel quant à lui nous enseigne que le nouvel an des arbres tombe le 15 du mois de Chevat (Roch Hachana 2a). Nos Sages nous enseignent que le nouvel an des arbres est considéré comme le jour de Roch Hachana lui-même ! Cette journée est propice à la prière,en particulier pour les fruits de l’arbre. En parallèle, on peut aussi prier pour les ‘’fruits de l’homme’’ : nos enfants, notre progéniture. On suppliera ainsi Le Créateur afin qu’ils grandissent dans le chemin de la Torah, des Mitsvot et des bonnes actions.
  7. Roch ‘Hodech Chevat et Tou BiChevat sont des moments favorables à la prière en faveur de nos enfants afin qu’ils suivent le droit chemin. Dans de nombreux passages de la prière on trouve des allusions à l’éducation des enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. Dans les bénédictions du matin (bénédictions de la Torah), il est dit : ‘’Et fais approcher…les paroles de Ta Torah à notre bouche… et que nous et notre descendance ainsi que la descendance de Ton peuple, la maison d’Israël, connaissions Ton Nom et étudions Ta Torah de manière désintéressée’’.

Avant la lecture du Chéma ‘Israël nous disons : ‘’Notre père miséricordieux, aie pitié de nous et insuffle en notre cœur l’intuition afin de comprendre, d’entendre, d’apprendre et d’enseigner, de garder, de faire et d’accomplir toutes les paroles de Ta Torah avec amour’’.
Dans la bénédiction de OuBa LéTsion nous disons également : ‘’Et nous ne peinerons pas en vain et nous n'engendrerons pas dans l'effroi''.
Chacun des ces passages porte en lui une puissance spirituelle particulière pour la réussite des générations à venir. Il est donc conseillé de réciter ces versets avec une grande ferveur et en lisant chaque mot depuis le livre de prières. On pensera ainsi dans nos prières aux générations qui nous succèderont afin qu’elles méritent de continuer dans le chemin de l’étude de la Torah, et que l’on y voie naître des Tsadikim et des personnes possédant de bons traits de caractère. Il est également conseillé à une personne n’ayant pas encore d’enfant de lire ces passages et de s’y concentrer avec d’autant plus de ferveur.
 
‘Hodech Tov à tous !
 

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