Savoir se décider est une qualité fondamentale pour réussir dans la vie. Un homme ne sachant pas prendre de décision, baissera les bras bien trop vite.
Par définition, toute progression est vectrice de difficultés. Cependant, si notre objectif n’est pas véritablement important, nous ne mettrons pas tout en œuvre pour surmonter les épreuves. Et si nous ne parvenons pas à donner de l’importance à ce que nous entreprenons, nous pourrions en venir à lâcher prise là où la réussite était possible !
Il apparait ainsi que notre cerveau est déjà programmé : de façon inconsciente, par peur des échecs, nous refusons d’avancer. Nous n’osons pas continuer. Il est clair que si notre objectif est bien défini cela nous aidera à être fermes et à prendre les décisions utiles pour arriver à nos fins.
Si nous souhaitons fermement quelque chose de façon précise et certaine, une aide du Ciel nous est alors accordée. C’est ce que l’on appelle en hébreu la Siyata Dichmaya, -l’aide divine-. L’aide divine n’est accordée qu’à celui qui sait précisément ce qu’il recherche.
Rabbi ‘Hayim Zonnenfeld zatsal, qui fut le premier grand Rabbin de la Eda ‘Harédit de Jérusalem, étudia dans sa jeunesse dans une Yéchiva réputée de Jérusalem. L’étude de la Torah s’y ressentait dans chaque recoin et l’on y entendait la mélodie du Talmud résonner en permanence. A cette époque, les temps étaient difficiles et les besoins alimentaires et vestimentaires les plus basiques étaient bien trop souvent négligés.
Rabbi ‘Hayim pour sa part ne faisait pas grand cas de la nourriture et parvenait à se satisfaire de très peu. La seule chose qui lui tenait véritablement à cœur était la propreté de ses vêtements. Une dame s’occupait, pour un salaire très modeste, de nettoyer les vêtements des étudiants de la Yéchiva. Mais le Rav ne possédait même pas la petite somme nécessaire à cela. Un jour où le problème le dérangea véritablement de telle sorte qu’il ne pouvait plus étudier convenablement, le Rav décida de se diriger vers le marché. Tout en sillonnant les rues, plongé dans ses pensées, immergé dans sa Emouna profonde, le Rav aperçut soudain à terre une pièce toute brillante. Empli de joie, il s’en empara et, tout en remerciant le Créateur du monde de l’avoir aidé, reprit son chemin le cœur léger. Depuis, à chaque fois que la situation l’exigeait, le Rav faisait un tour du côté du marché, se répandait en prières, s’emplissait d’une Emouna profonde et… trouvait à chaque fois une pièce. Comme si elle l’attendait. Le Rav se mettait ainsi à scruter le sol comme un homme à la recherche de son bien perdu… et Hachem lui envoyait à chaque fois la somme dont il avait besoin !
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