Le livre de Vayikra traite essentiellement des lois concernant les sacrifices. L'un des principes fondamentaux qui ressort de toutes ces Parachiot est le fait que même un infime Korban apporté par un homme simple et pauvre est considéré comme un don très important.
L'intention et la pensée qui se joignent à ce sacrifice comptent d'autant plus que la quantité apportée.
Ce matin, la journaliste Inbar Twizer a publié une histoire pas comme les autres au sujet d'un jeune Tahailandais.
Wi Kaupo a reçu un permis de travail d'une durée de cinq ans en Israël. Tout ce temps, il a travaillé dans le restaurant Japan Japan de la Tahana Merkazit de Jérusalem.
Tous les jours, il voyait des jeunes gens perdus, ivres et isolés tourner dans les couloirs de la station centrale, sans vraiment savoir où aller.
C'est alors qu'il prit la décision d'aider ces jeunes. A sa façon. Pendant des années, il a mis de côté des pièces de 10 centimes, tirées de sa paye.
Les cinq ans de permis de Wi se sont ahevés et c'est il y a quelques jours qu'il a du prendre son vol afin de retourner dans son pays. Avant de partir, il a remis à son responsable une lourde valises, pleine de pièces : ''J'aimerais que vous fassiez don de cette valise pour les jeunes qui sont en détresse''. La valise a été aussitôt transime à l'association Elem où ils n'ont pas encore terminé de compter toutes les pièces…
Bien-sûr, la somme ne dépasse pas les quelques centaines de Shekel mais c'est la réaction de l'association qui nous éveille : ''Ces jeunes, abandonnés, démunis et en détresse passent de nombreuses heures à trainer dans les lieux comme les stations centrales. Oui, là-bas, ils sont ''transparents'', personne ne les voit ou ne fait attention à eux. Personne ne s'ârrete pour les regarder. Et voilà que Wi, thailandais d'origine est arrivé, et nous prouve que oui, il y a quelqu'un qui les a vus.''