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Paracha Express’ : Parachat Chémini by Rabbanite Révital Tsadok

“Ce fut le huitième jour”

C’est dans une ambiance d'angoisse mêlée de joie sacrée que débute pour Moché le huitième jour.
 Ce huitième jour, c’est le jour où Aaron et ses fils ont pris leurs  fonctions. C'est en l'occurrence l'épouse d'Aaron, Elichéva bat Aminadav  qui est citée en exemple. En effet, nulle femme n'a connu autant de joies familiales que l'épouse d’Aaron. Son mari était prophète et Grand- Prêtre, son beau-frère Moché était un chef à la dignité royale et prophète d'Hachem, ses fils étaient les jeunes prêtres du service Divin et son frère Na’hchon, présidait les 12 tribus. Hélas, sa joie ne dura pas. Deux de ses fils vont périr en offrant leurs sacrifices.

Le huitième jour qui fait logiquement suite à une période de sept jours, possède une signification spéciale.
 Selon le Rav Hirsch, le chiffre huit a une force inouïe que l’on découvre grâce au commandement de la circoncision. Le chiffre huit se rapporte à l'idéal du judaïsme qui apporte noblesse et profondeur à l’être humain.

En ce huitième jour, les Cohanim accédèrent à un degré plus élevé de l'existence qui implique la consécration à Hachem et à la Nation. Et c'est en ce jour qu'apparaitra la majesté Divine. Ce chiffre correspond également aux temps Messianiques.
Aujourd’hui, nous n'avons plus le Bet Hamikdach. Ce qui nous reste, dit Rabbi Nahman, c’est renforcer notre Emouna et Bitahon en Hachem pour accéder à la délivrance finale avec l’aide d’Hachem.

 C’est cette idée porteuse d’espérance qui protège les juifs pendant leur exil, contre l’avilissement et la destruction et qui nous mènera à la libération définitive.

Chabbat chalom.

Revital Tsadok
 

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