Le plateau du Séder doit contenir des herbes amères, un os, un œuf dur, le ‘Harosset, du Karpass (Céleri) et 3 Matsot.
KADECH
1) On a l’habitude de dresser la table tôt dans la journée afin de pouvoir réciter le Kiddouche juste après la sortie des étoiles. En revanche, on ne doit pas commencer le Séder avant la tombée de la nuit, car l’essentiel de la Mitsva du récit de la sortie d’Egypte doit se faire la nuit (‘Hazon Ovadia).
2) Les femmes, tout comme les hommes doivent boire les quatre coupes de vin. Il est bon de donner aux enfants en âge d’être éduqués quatre coupes de jus de raisin afin de les habituer à cette Mitsva. Il est conseillé de distribuer ce soir-là aux enfants des douceurs et sucreries afin de les tenir éveillés pour le récit de la Haggada (Choul’han Aroukh).
3) En buvant les quatre coupes de vin, on s’accoude sur le côté gauche en signe de liberté. Si l’on ne s’est pas accoudé ou que l’on s’est accoudé sur le côté droit, on doit boire à nouveau en s’accoudant (traité Pessa’him et ‘Hazon Ovadia, page 9 dans les remarques). S’il est difficile à quelqu’un de boire à nouveau la quantité de vin requise, il pourra se contenter des troisième et quatrième verres (‘Hazon Ovadia, siman 13). Même un gaucher doit s’accouder sur le côté gauche mais s’il s’est accoudé du côté droit, il est quitte.
4) Les femmes aussi ont l’obligation de s’accouder. A posteriori, si une femme ne s’est pas accoudée, elle est tout de même quitte de la Mitsva et ne doit pas boire à nouveau (‘Hazon Ovadia, siman 14).
5) On doit s’accouder lors des quatre coupes de vin, lorsque l’on mange la quantité de Matsa, lorsque l’on consomme le Korekh (le ‘’sandwich’’ de Matsa et d’herbes amères) ainsi que lors de la consommation de l’Afikoman. Pour le reste de la Séouda, si l’on s’accoude, on est digne de louanges. Pour les actions de grâce après le repas en revanche, on ne s’accoude pas mais l’on s’assoit dignement, sans s’accouder.
6) Il est important d’utiliser du vin rouge qui rappelle le sang du sacrifice de Pessa’h et le sang de la Brit Mila grâce auxquels les Bné Israël furent délivrés. Ainsi, même si l’on a un vin blanc de meilleure qualité, on préfèrera néanmoins le vin rouge. En cas de force majeure, on se rend quitte aussi avec du vin blanc.
7) Même si l’on ne supporte pas le vin, on doit s’obliger à boire les quatre coupes. Dans un tel cas, on peut a priori se rendre quitte avec du jus de raisin. En revanche, si l’on risque de tomber vraiment malade à cause de la consommation de vin, on est totalement exempté des quatre coupes (Choul’han Aroukh, siman 483).
8) La quantité de vin minimale que l’on doit consommer pour chaque coupe de vin est de 86ml. A priori, on doit s’efforcer de boire cette quantité d’un seul trait. On est néanmoins tout de même quitte si l’on a bu en plusieurs gorgées, mais uniquement si l’on n’a pas laissé passer plus de deux minutes depuis le moment où l’on a commencé à boire.
9) Lors du Kiddouche du soir du Séder, on récite la bénédiction de Chéhé’hiyanou (Choul’hanAroukh, siman 483).
OUR'HATS
- On fait Nétilat sans bénédiction afin de pouvoir consommer le Karpass. En effet, lorsque l’on trempe un aliment dans du liquide, on doit se laver les mains sans bénédiction. (Touré Zahav, siman 483, seifkatan 6 et Choul’hanAroukh, siman 158, paragraphe 4). Il faut veiller à ne pas s’interrompre jusqu’après avoir récité la bénédiction et consommé le Karpass (‘HazonOvadia page 32, Haggada de Pessa’h du ‘HazonIch, Haggada de Pessa’h du RavElyachiv page 23).
- Si l’on s’est trompé et que l’on a récité la bénédiction de NétilatYadayim, il faut toucher un endroit habituellement couvert et impropre comme les cheveux ou les pieds. Ainsi, on devra à nouveau faire Nétilat.
KARPASS
- On prend moins de 15 grammes de Karpass (on utilise habituellement du céleri, bien nettoyé au préalable). Si l’on ne possède pas de céleri, on peut se contenter de prendre un autre légume et le tremper dans le vinaigre ou dans l’eau salée. On récite la bénédiction adéquate (Boré Péri Haadama) et l’on pense également à acquitter par cette bénédiction la consommation des herbes amères.
- Dans la tradition Achkénaze, l’habitude est de consommer de la pomme de terre trempée dans l’eau salée ou le vinaigre. On veillera à tremper avec la main (car on a fait Nétilat sans bénédiction justement pour cela). Cependant certains pensent que cela reste aussi valable avec une fourchette (Séfer Mikraé Kodech).
- Même si l’on a consommé plus de 15 grammes de Karpass, soit plus d’un Kazayit, on ne récite pas la bénédiction finale de Boré Néfachot. On suit ici le principe de ‘’en cas de doute, on ne récite pas de bénédiction’’.
- On ne s’accoude pas lors de la consommation du Karpass. Si l’on s’est accoudé, on est tout de même quitte (‘Hazon Ovadia, page 40).
YAHATS
- Avant de commencer la lecture de la Haggada, on prend parmi les trois Matsot du plateau, la Matsa du milieu et on la coupe en deux parties, à la main (Certains ont pour habitude d’essayer de couper les deux parties de sorte à ce qu’elles forment un Dalet et un Vav, d’après la Kabbala). On dépose le plus petit morceau entre les deux Matsot restées entières. On confie le grand morceau à l’un des convives qui la cachera pour être réservée en tant qu’Afikoman. (Si l’on a oublié de couper la Matsa et que l’on s’en souvient au milieu du récit, on s’arrête et on coupe la Matsa à ce moment-là).
- Si l’une des trois Matsot s’est déjà fendue, on l’utilisera comme Matsa du milieu, mais il est préférable de prévoir une Matsa entière.
- Si la Matsa est très fine et qu’en la cassant, il n’en reste pas suffisamment pour faire un Kazayit, on prendra à chaque fois un morceau de la Matsa du milieu et on complètera avec un morceau d’une autre Matsa chemoura pour l’Afikoman.
MAGUID
- C’est une Mitsva positive de la Torah de raconter l’histoire de la sortie d’Egypte et les miracles qui ont été accomplis en notre faveur comme il est dit ‘’souviens-toi de la sortie d’Egypte’’, la nuit du 15 Nissan, le jour où ‘’la Matsa et le Maror sont devant toi’’.
Il est rapporté dans le Zohar que celui qui raconte la sortie d’Egypte se réjouira de la présence divine au monde futur. Le Saint-béni-soit-Il se réjouit d’entendre les louanges qu’entonnent les Bné Israël lorsqu’ils relatent les prodiges de la sortie d’Egypte et Il réunittoute l’assemblée céleste afin qu’ils écoutent les paroles et les louanges du peuple juif. Par cela, on ajoute de la force et de la puissance dans les mondes célestes.
- La Mitsva de raconter la sortie d’Egypte le soir de Pessa’h est différente de la Mitsva que nous avons de se souvenir de la sortie d’Egypte tous les autres jours de l’année.
- Toute l’année, on se rappelle de la sortie d’Egypte uniquementpar la pensée ou simplement en prononçant quelques mots. Ce soir-là, on relate tous les miracles de la sortie d’Egypte par un long récit et par différentes actions. La Mitsva demeure justement dans le fait de raconter à ses enfants et aux autres les miracles qui ont eu lieu.
- La Mitsva de raconter la sortie d’Egypte le soir de Pessa’h se déroule jusque tard dans la nuit (au moins minuit) alors que dans l’année, on mentionne la sortie d’Egypte une fois par jour (dans les prières).
- La Mitsva ce soir-là c’est de se sentir justement comme si nous-mêmes étions sortis d’Egypte.
- Lors du passage de ‘’Ha Lahma Aniya’’ on soulève le plateau du Séder jusqu’à Ma Nichtana. Ensuite, on dépose le plateau de côté comme si on avait terminé le repas et ce afin d’éveiller la curiosité des plus jeunes. On leur explique alors qu’on ne dînera qu’après avoir raconté l’histoire de la sortie d’Egypte. Certains ne retirent pas le plateau de la table mais mentionnent juste cette coutume.
- Il suffit que le maître de maison récite les bénédictions du Maror et les autres pour tout le monde. Il doit ainsi penser à rendre quitte tous les invités présents. En revanche, pour la lecture de la Haggada, tout le monde doit lire dans le texte, il ne suffit pas d’y penser.
- Les femmes ont également la Mitsva de lire la Haggada de Pessa’h. Si une femme doute d’avoir lu entièrement le récit, elle ne doit pas tout relire. Elle se suffira de dire les trois mots les plus importants avec leur signification à savoir : Pessa’h, Matsa et Maror. Si une femme ne sait pas ou ne peut pas lire toute la Haggada elle devra être attentive au récit et essayer de comprendre chaque mot prononcé.
- Après Ha Lahma Aniya, on verse le vin pour la deuxième coupe afin d’éveiller le questionnement des enfants.
- En nommant les dix plaies ainsi qu’en prononçant les signes Dam VaEch VéTimrot Achan ainsi que Datsakh, Adach, Béahav, on a l’habitude de verser du vin dans un récipient. Il est conseillé de verser le vin dans un récipient abimé. On jette ensuite le vin dans les toilettes. Il existe plusieurs coutumes relatives à cela et toutes ont des sources fiables.
RO’HTSA
Après avoir bu la seconde coupe de vin, on fait Nétilat Yadayim comme avant chaque repas, c'est-à-dire, avec la bénédiction.
MOTSI MATSA
- On saisit les Matsot du plateau comme elles sont disposées. On récite la bénédiction de Motsi puis de Akhilat Matsa. L’habitude est de lâcher la Matsa du dessous juste après la bénédiction de Motsi puis de faire la bénédiction de Akhilat Matsa. On casse les deux Matsot qui nous restent en mains en même temps et on veille à bien distribuer un Kazayit de chaque Matsa (donc 2 Kazeitim), préalablement trempés dans le sel, à chaque convive. On mange ce Kazayit de Matsa accoudé. A posteriori, si l’on n’a mangé qu’un seul Kazayit, on est tout de même quitte.
- Certains se montrent plus stricts et mettent en bouche tout le Kazayit d’un seul coup (Maguen Avraham, Ben Ich ‘Haï). D’après la loi stricte, il n’est pas demandé d’agir ainsi. On se contentera de manger au fur et à mesure, comme on en a l’habitude. L’essentiel est de ne pas s’interrompre et de terminer la consommation d’un Kazayit dans un laps de temps compris entre 6 minutes et 7 minutes et demi (Techouvot Véhanhagot du ‘Hazon Ich, siman 123 et Responsa ‘Hazon Ovadia, siman 25).
- Celui qui s’est trompé et a mangé la Matsa sans réciter la bénédiction de Hamotsi et Akhilat Matsa est tout de même quitte de la Mitsva et on ne considère pas cela comme ‘’une Mitsva accomplie par une Avéra’’ (Responsa ‘Hazon Ovadia, tome 1, siman 26).
- Le soir de Pessa’h, on consomme un total de quatre Kazeitim. En revanche, une personne âgée qui ne pourrait manger toute cette quantité peut se contenter de consommer le premier Kazayit suivant la bénédiction de Akhilat Matsa ainsi que la quantité requise de Maror. Pour le sandwich de Matsa et de Maror, elle prendra un peu d’herbes amères avec un bout de Matsa et pour l’Afikoman, elle consommera la quantité requise (‘Hazon Ovadia 1, 44).
- On doit être concentré lors de chaque Mitsva. Ainsi, avant la consommation de la Matsa on pensera à se rendre quitte de l’obligation de manger la Matsa. A posteriori, si l’on n’y a pas pensé, on est tout de même quitte de par la bénédiction que l’on a prononcée.
- On ne doit pas parler en mâchant la Matsa. Si l’on a tout de même parlé avant d’avoir avalé un morceau de Matsa, on n’a pas besoin de refaire la bénédiction. En revanche, si l’on a commencé à mâcher et que l’on a entendu quelqu’un réciter une bénédiction, on répond Amen même si l’on n’a pas encore avalé.
- Il faut bien mâcher la Matsa avant de l’avaler mais si l’on a avalé directement, on est tout de même quitte. En revanche, pour le Maror, si l’on n’a pas mâché correctement, on n’est pas quitte de la Mitsva et on doit en reprendre un morceau (voir Kaf Ha’Haïm, siman 475, seif katan 22).
- On ne doit pas manger la Matsa avec un autre aliment comme des salades par exemple, pour ne pas perdre le goût de la Matsa.
- Une personne faible et qui ne peut consommer la quantité de Matsa requise telle quelle, il est possible de la lui émietter. Il est également permis de tremper la Matsa dans l’eau afin de la ramollir (Birké Yossef, siman 461 et Responsa Binyan Tsion, siman 29). Si, même de cette manière, cette personne ne peut consommer la Matsa, on pourra la lui tremper dans un plat. Il faudra simplement s’assurer que la température du plat n’atteigne pas Yad Solédet Bo (45 degrés).
- Si la consommation de la Matsa peut rendre la personne malade, elle est exemptée d’accomplir cette Mitsva et c’est également le cas pour le Maror : on est exempté d’en manger si cela provoque une maladie (‘Hazon Ovadia, partie 1, simanim 4, 33, 38, 42 et 44).
- Le temps limite pour la consommation de la Matsa et du Maror est, a priori, jusqu’à minuit.
- On a le droit de peser le soir même du Séder la quantité de Matsa requise à l’aide d’une balance traditionnelle à poids. On peut se montrer plus souple et utiliser une balance à aiguille (Yé’havé Daat 1, 16).
- La quantité d’un Kazayit d’après le Choul’han Aroukh est de 27 grammes et c’est ainsi que tranche la Halakha. Il est néanmoins préférable de consommer 29 grammes. Une personne malade ou âgée peut se contenter de 18 grammes, sans bénédiction.
MAROR
- On prend un morceau de Maror, on le trempe légèrement dans le Harosset et celui qui le trempe totalement dans le ‘Harosset est digne de bénédictions (Choul’han Aroukh 475, seif 1).
- On ne doit cependant pas faire en sorte que le Maror perde de son goût. Ainsi, on secouera le Maror du surplus de ‘Harosset. On récite la bénédiction puis on le mange, sans s’accouder.
- Avant la consommation du Maror, on doit penser à s’acquitter de la Mitsva. Si on ne l’a pas fait, on est tout de même quitte.
- On ne doit pas manger le Maror (généralement de la laitue) en guise de Karpass. En effet, on doit le manger au moment du Maror et pas avant. En revanche, si l’on souhaite manger du Maror cuit ou frit, on pourra le consommer en guise de Karpass (car cela n’a pas le même goût)(‘Hazon Ovadia, page 90).
- On a l’habitude, pour le Maror, d’utiliser des feuilles de laitue. On ne se rend pas quitte en utilisant des feuilles de laitue macérées dans du vinaigre ou cuites. Ainsi, pour les nettoyer, on ne les trempera pas dans le vinaigre car elles ressembleront alors à des feuilles de laitues ayant macéré (Choul’han Aroukh, Yoré Déa, siman 105, séif 1).
- Tremper le Maror dans le ‘Harosset est une Mitsva d’ordre Rabbinique en souvenir du mortier et du ciment que les Bné Israël travaillaient en Egypte. Ainsi, si l’on ne possède pas de Maror on trempera un autre légume dans le ‘Harosset. Si l’on n’a pas d’autre légume on consommera le ‘Harosset sans ajout.
- Si la consommation de Maror risque de rendre une personne malade, elle n’en consommera pas. Si cette personne veut tout de même en manger, elle ne prononcera pas de bénédiction (‘Hazon Ovadia, siman 33).
- On ne récite pas la bénédiction sur la consommation de Maror passé minuit.
KOREKH
- On prend un Kazayit de Matsa, de la Matsa du dessous, et on en forme un sandwich avec un Kazayit de Maror. On trempe ensuite dans le ‘Harosset et on dit ‘’Zekher Lamikdach Kéhillel’’. On mange le tout en s’accoudant (Choul’han Aroukh, siman 475). Celui qui a récité la bénédiction de Akhilat Matsa Ou Maror ne doit pas s’interrompre par des choses qui ne concernent pas la Séouda jusqu’à avoir terminé la consommation de tout le Korekh.
- Si l’on a mangé sans s’accouder et qu’il est difficile de reprendre la quantité requise, on sera tout de même quitte. Celui qui veut reprendre un Kazayit et le manger en s’accoudant est digne de bénédictions.
- Pour le Korekh, on n’a pas besoin de secouer afin de retirer le surplus de ‘Harosset.
- Celui qui aurait du mal à consommer le Korekh peut se suffire de consommer uniquement le Maror car la Matsa est en souvenir du Beit Hamikdach. On essaiera néanmoins de consommer au minimum 18 grammes de Matsa et 18 grammes de Maror (‘Hazon Ovadia, siman 42).
CHOUL’HAN OREKH
- C’est le repas de fête. On dressera une jolie table en l’honneur de la fête. On veillera simplement à ne pas trop manger afin de laisser de la place pour la consommation de l’Afikoman que l’on doit consommer avec appétit. Si l’on mange sans avoir véritablement d’appétit, on n’est pas quitte de la Mitsva.
- A priori, on doit consommer l’Afikoman avant minuit, cette année avant 00 :38.
TSAFOUN
- A la fin de la Séouda, avant le Birkat Hamazone, on consomme l’Afikoman : la Matsa que l’on a réservée au début du Séder.
- Chaque convive reçoit un Kazayit d’Afikoman et avant de manger on dit la phrase suivante : ‘’Zékher Lékorban Pessa’h Anéékhal Al Hassova’’.
- On ne doit rien manger d’autre avec l’Afikoman car on doit en ressentir le goût.
- Certains consomment deux Kazeitim, un en souvenir du sacrifice de Pessa’h et l’autre en souvenir de la Matsa qui était consommée avec le sacrifice. D’après la loi stricte, on peut se suffire de consommer un seul Kazayit.
- On consomme l’Afikoman en étant accoudé. A posteriori, si l’on ne s’est pas accoudé,on est quitte. Celui qui veut néanmoins manger à nouveau en s’accoudant est digne de louanges.
- Après la consommation de l’Afikoman, on ne doit rien manger. Il est cependant permis de boire de l’eau ou d’autres boissons non-alcoolisées. On peut aussi boire un thé ou un café (on peut y ajouter du sucre). Ceci est valable pour les Achkénazim comme pour les Séfaradim (Yalkout Haguerchoni, Ora’h Haïm, tome 1 ; ‘Hazon Ovadia page 114).
BAREKH
- Avant le Birkat Hamazone on doit rincer le verre, même si celui-ci est propre. On remplit la coupe de vin, on la saisit des deux mains et en commençant à réciter la bénédiction on la tient seulement de la main droite, puis on la soulève.
- Chaque convive doit également prendre son verre en main et pas seulement celui qui prononce le Zimoun.
- On récite le passage de Yaalé VéYavo dans le Birkat Hamazone. Si l’on a oublié, on recommence le Birkat.
- A la fin du Birkat Hamazone, on récite la bénédiction de Boré Péri Haguefen en pensant s’acquitter de la troisième coupe de vin du Séder. On boit accoudé.
HALLEL
- On verse la quatrième coupe de vin puis on récite le Hallel avec une grande joie.
- On tient le verre en main pendant toute la récitation du Hallel.
- On termine le Halllel par la bénédiction de Yéhaléloukha puis on boit accoudé. On doit boire au minimum un Réviit afin de pouvoir réciter la bénédiction finale sur le vin.
NIRTSA
- On espère qu’Hachem agrée nos actes et le Séder que nous avons accompli.
- C’est une Mitsva de prolonger le récit de la sortie d’Egypte jusqu’à ce que le sommeil nous gagne.
PESSA’H CACHER VESSAMEA’H