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As-tu espéré en la délivrance ? by Léa Bennaïm

Nous poursuivons notre renforcement autour du sens des trois semaines, afin, avec l'aide de D' et un travail en commun, de hâter la délivrance.

Comme nous le savons, nos sages nous enseignent que lors de la sortie d'Egypte les femmes ont joué un rôle essentiel. De même, ces dernières auront également le mérite de rapprocher la rédemption finale.

Nous avons abordé, la notion de désirer cette délivrance, de cesser de prier uniquement pour nos soucis personnels, et de comprendre que nous devons voir en grand. Lorsque nous demandons la Guéoula, la solution à nos problèmes, y est incluse. Mais une telle prière, nous relie au peuple juif tout entier, et à l'éternité. Inclure dans nos prières, la Rédemption finale est censé faire partie de notre quotidien puisque cela apparait à plusieurs reprises dans nos prières journalières, mais de nouveau, le manque de concentration et de prise de conscience nous font oublier l'importance de celle-ci.

Ces trois semaines sont une occasion d'accomplir la Mitsva de “Tsipia Liychoua”, “l'attente de la délivrance”, à travers les mots que déjà nous prononçons dans la Amida ou dans le Birkat Hamazone.

Le Pélé Yoets explique que cette Mitsva concerne bien sûr, l'attente de Machia'h, mais également l'attente de notre délivrance personnelle.
C’est-à-dire qu'il existe une Mitsva d'espérer et d'attendre que D. nous envoie le 3e Temple avec Machia'h tout comme nous espérons que D. nous délivre de nos tourmentes personnelles. Et le Pélé Yoets nous dévoile que cette attente et  cette croyance auront la force d'attirer sur nous le salut tant attendu.

Nous cherchons souvent des Segoulot, ces fameux ‘’raccourcis’’ nous permettant d'obtenir ce que nous désirons. Et bien, le Pélé Yoets parle justement de Ségoula : croire en la force de D. de nous libérer, attendre et espérer cette libération a le pouvoir d'attirer celle-ci !
Alors allons y, tentons, pendant le temps qu’il nous reste, de mettre l'accent sur cette Mitsva, que nous sommes censés, accomplir toute l'année !

Et nous pourrons répondre à 120 ans, lorsqu'on nous demandera: “Tsipita Liychoua? Avons-nous espéré en la délivrance? Oh que oui, nous l'avons attendue !''

Léa Bennaïm, fondatrice de LéOvdekha Béemet est conférencière en Israël. Dans le cadre de son association, elle organise des cours et des conférences en Israël mais également des voyages sur les Kivré Tsadikim en Israël et en Ukraine. Au mois d'Elloul, elle organisera des ateliers Téchouva (étude, reflexion et exercices pratiques). Vous pouvez la contacter au 054-550-23-38
 

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