Dans notre Paracha nous trouvons une loi de la Nature existant à travers le monde entier et inconnue jusqu’au don de la Torah. Dans les versets relatant les lois des animaux permis et interdits à la consommation la Torah nous explique que seuls les animaux qui ruminent et qui ont le sabot fendu sont autorisés à la consommation. S’il manque l’un de ces deux signes, l’animal est impur et ne peut être consommé.
La Torah nous indique également qu’il n’existe aucun animal dans le monde entier qui ne possède qu’une seule de ces deux caractéristiques hormis 4 animaux, comme il est dit : ‘’Quant aux suivants, qui ruminent ou qui ont le pied corné, vous n'en mangerez point: le chameau, parce qu'il rumine mais n'a point le pied corné: il sera immonde pour vous; la gerboise, parce qu'elle rumine, mais n'a point le pied corné: elle sera immonde pour vous ; le lièvre, parce qu'il rumine, mais n'a point le pied corné: il sera immonde pour vous ; le porc, qui a bien le pied corné, qui a même le sabot bifurqué, mais qui ne rumine point : il sera immonde pour vous.’’
Ce qui signifie que, pour tous les animaux de la planète, le fait de ruminer et d’avoir le sabot fendus ont deux éléments qui dépendent l’un de l’autre. Si l’on repère un animal qui a le sabot fendu on peut être certain que celui-ci rumine aussi (si, bien sûr, il ne fait pas partie des 4 animaux cités plus haut). Il n’y a donc que le chameau, la gerboise et le lièvre qui ruminent mais qui n’ont pas le sabot fendu. Et parmi tous les animaux, il n’y a que le porc qui ait le sabot fendu mais qui ne rumine pas.
Le rédacteur de la Torah s’engage ainsi sur toutes les générations ! Il affirme que peu importe que l’on se trouve dans les forêts d’Europe ou sur le continent australien (qui, soit dit en passant n’a été découvert que depuis quelques centaines d’années) en passant par les déserts d’Afrique, d’un bout du monde à l’autre, si l’on voit un animal qui ne fait pas partie des exceptions citées et qui possède l’un des deux signes mentionnés ci-dessus, cela signifie que cet animal possède obligatoirement le second signe le rendant propre à la consommation.
Ce sujet est longuement détaillé dans le Talmud et nos Sages en déduisent une loi très importante (voir ‘Houlin59a) : ‘’Si l’on aperçoit un animal qui a la bouche coupée et si l’on ignore s’il rumine, il faut regarder ses sabots. Si ses sabots sont fendus, on sait avec certitude que cet animal est pur. Sinon, il est impur. Le seul animal qu’il faut absolument connaître, c’est le porc : car on peut craindre qu’il ne montre justement que ses sabots fendus ; car il n’y a que le porc qui ait le sabot fendu mais qui ne rumine pas. Et Rabbi Akiva de dire : Moché était-il chasseur ? Ou zoologue ? Non ! Alors voici la réponse à tous ceux qui cherchent la preuve de la source céleste de la Torah !’’
Dans le livre Torah Témima il est dit : ‘’Grâce à cela, on comprend que la Torah a été donnée par la bouche divine, par la force divine suprême. Car un homme de chair et de sang ne peut décider quel animal possède ce signe et lequel ne le possède pas. Car peut-être existe-t-il sur terre d’autres animaux comme le chameau, la gerboise, le lièvre ou le porc ? Les générations suivantes découvriront peut-être d’autres animaux ? Mais seul le Saint-béni-soit-Ilsait avec certitude qu’il n’existe aucun autre animal comme ceux qu’Il a dénommés ! Nous voyons bien que depuis que la Torah a été donnée, les chercheurs n’ont jamais trouvé d’autres espèces répondant à ces critères ! Et c’est là la magnificence de notre Torah !’’
Depuis l’écriture de ces mots, de nombreuses années se sont écoulées et la science a fait des pas de géant et des milliers d’animaux ont été découverts depuis. Et même lorsque certains chercheurs ont trouvé d’un premier abord de quoi contredire la Torah, il s’est finalement avéré que toutes leurs recherches venaient appuyer justement les preuves de la Torah ! (voir la Révolution 3, ‘’Zoologie céleste’’).
Depuis le don de la Torah il y a 3000 ans, tous les animaux terrestres –ou presque tous- ont été découverts. Et parmi toutes ces créatures, pas une seule ne contredit les lois de la nature décrites dans notre sainte Torah.
Ainsi, l’homme, qui sait que notre Torah nous a été donnée par Le créateur du monde, s’attache avec joie à Ses commandements et mène sa vie selon Ses directives pour son bien-être en ce monde et dans le monde futur.
Chabbat Chalom