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L’essentiel des lois de Souccot

Yom Tov

  1. Nous avons la Mitsva de consommer un Kazayit de pain avec appétit sous la Soucca. Ainsi, il est interdit de consommer du pain la veille de Souccot  à partir de la dixième heure (soit environ 15 : 30, heure israélienne). Si cela est possible, il est bien de ne pas consommer de repas à partir de la mi-journée. Néanmoins, on peut manger des fruits, des légumes, de la viande ou du poisson. L’essentiel est de ne pas se sentir trop rassasié afin de pouvoir manger avec appétit sous la Soucca et afin d’accomplir la Mitsva au mieux (‘Hazon Ovadia Souccot, page 121).
  2. C’est une Mitsva d’allumer les bougies de la fête sous la Soucca et de manger à leur lumière. Il est conseillé de prévoir une structure en verre afin de pouvoir allumer les bougies sous la Soucca afin que le vent ne vienne pas les éteindre et surtout que cela n’entraine pas d’incendie. Si il y a ne serait-ce que le moindre doute quant à la sécurité de par la proximité des bougies avec les murs de la Soucca ou avec le S’hakh, on allumera à l’intérieur de la maison. Il faudra alors les allumer proches de l’endroit où l’on sert le repas ou bien, encore mieux, les allumer près d’une fenêtre qui donnerait vers une ouverture de la Soucca afin que leurs lumières parviennent jusqu’à l’intérieur (Hazon Ovadia Souccot, page 207).
  3. Certaines ont l’habitude d’allumer les bougies de Yom Tov quand il fait encore jour (comme pour les bougies de Chabbat). D’autres attendent la tombée de la nuit, avant le Kiddouch et le repas de fête pour allumer. Chacune agira suivant la coutume de sa maison (Yéhavé Daat 1, siman 28).

La Mitsva des 4 espèces

  1. La Mitsva des 4 espèces consiste à ce que chaque homme réunisse en un bouquet un Etrog, un Loulav, deux Aravot (branches de myrte) et trois Hadassim (branches de saule). Hormis le Etrog, il faut attacher  toutes les branches ensemble (Choulhan Aroukh, siman 651, paragraphe 1). Dans les livres de Kabbala (Zohar Parachat Pinhas 256 et Maguid Mécharim de Maran zatsal Parachat Emor ainsi que dans Chaar Hakavanot page 105, 73) on peut trouver des explications profondes à ce lien entre les espèces. Certains récitent le passage de Léchem Yihoud avant de nouer les espèces ensemble (Kaf Ha’Haïm siman 651, seif katan 9).
  2. La coutume Séfarade veut que l’on noue le Loulav et la Arava d’après l’avis des Mékoubalim : placer un Hadass à droite du Loulav, un à gauche et un au milieu (qui tend légèrement vers la droite). On place ensuite une Arava à droite puis une à gauche sur les Hadassim (Mahari Tsemah au nom de Rabbi Haïm Vital ; voir Kaf Ha’Haïm idem seif katan 14).
  3. C’est une très bonne chose que d’effectuer 18 nœuds autour du Loulav tout comme les 18 anneaux de la colonne vertébrale ainsi que de faire 3 nœuds avec les Hadassim et les Aravot puis d’ajouter encore 18 nœuds vers le haut du Loulav (Kaf Ha’Haïm idem, 16). Le Mordékhi explique que les trois nœuds font référence à nos trois patriarches. A posteriori, un seul nœud suffit.
  4. La branche centrale du Loulav doit ressortir de façon visible par rapport aux Hadassim d’une mesure d’au moins 1 Téfakh (Choul’han Aroukh, siman 650, séif 1 et Michna Beroura siman 651, seif katan 4).
  5. On tient le Loulav dans la main droite et le Etrog dans la main gauche. Même un gaucher doit tenir le Loulav dans la main droite. Nous devons les tenir selon leur pousse naturelle. Pour le Etrog, la pointe doit être dirigée vers le bas (Choul’han Aroukh idem seif 2 et 3).
  6. Au moment d’accomplir la Mitsva du Loulav nous ne devons pas séparer le Etrog de celui-ci. Il faut avoir les deux mains rapprochées l’une de l’autre et coller le Etrog au Loulav (Kaf Ha’Haïm idem, seif katan 104). Il faut également veiller à ce que le Etrog soit placé vers le bas du Loulav et non au milieu (ainsi l’ai-je entendu du Rav Haïm Assous chlita). 
  7. Le premier jour, nous devons veiller à réciter la bénédiction de Chéhéhiyanou avant de prendre le Etrog en main. Pour ce faire, il est possible d’agir de différentes manières : soit nous récitons la bénédiction puis ensuite nous prenons le Etrog en main ou bien nous mettons le Etrog à l’envers puis nous récitons la bénédiction. Ensuite, nous replaçons le Etrog dans le bon sens. Ou alors, nous disons à voix haute que nous ne souhaitons pas nous rendre quitte de la Mitsva du Etrog jusqu’après la bénédiction (Choul’han Aroukh idem seif 5 et Kaf Ha’Haïm, seif katan 57 et 58).

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