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Ménou’ha Fooks : Sans colère sous la Soucca !

La fête de Souccot est tellement belle. D’une façon ou d’une autre, tout le monde l’apprécie.

Et pourtant, cette fête aussi a ses difficultés. La fête de Souccot nous fait sortir de nos maisons, de notre confort. D’un seul coup nous sommes serrés. Il n’y a pas de place pour tout le monde.

D’un coup, il nous faut descendre plusieurs étages pour apporter le repas. En dehors d’Israël, les jours de Yom Tov, ce sont les caddies et les marmites que l’on descend parfois dans des escaliers exigus et sans lumière. 

D’un coup, nous nous retrouvons tous ensemble dans l’espace d’un petit carré et ce, pendant sept jours !

Il n’est pas étonnant que les enfants aient l’air encore plus excités –voire énervés- que de coutume. Ils crient, s’énervent avec leurs frères et sœurs et avec leurs parents. Pour nous, parents, garder notre calme n’est pas chose facile. D’autant plus que dans la Soucca, toute la rue entend ce qu’il se passe… Pas facile.

Voici ici quelques conseils pour calmer les enfants :

  1. Essayez de comprendre avec l’enfant pourquoi il s’énerve : parfois, les enfants ne connaissent même pas la raison réelle de leur énervement. Quelque chose les dérange et ils ne savent pas quoi. Aidons-les à mettre le doigt dessus.

 

  1. Parfois, essayez de ne pas faire attention : Tous les énervements d’un enfant ne doivent pas forcément être sujets à discussion. Parfois, l’enfant se met en colère puis s’en va et c’est terminé. Les colères s’enveniment souvent parce que nous ne lâchons pas prise. Essayons de détourner l’attention, de ne pas répondre, de faire semblant de ne rien avoir vu ou entendu.

 

  1. Les enfants qui ont tendance à s’énerver oublient souvent leur colère lorsqu’ils ont une occupation. Essayons d’avoir toujours quoi leur proposer. Ils peuvent par exemple être responsables d’arranger les tables et les chaises dans la Soucca, ou encore veiller au bon placement des matelas dans la Soucca ou encore à leur rangement le matin venu.

 

  1. Fixez les limites : La situation impose certaines limites à ne pas dépasser. Informez-en les enfants.

 

  1. Parfois, les enfants crient parce que les parents les ont habitués à s’exprimer de la sorte. Si nous-mêmes nous crions et nous mettons en colère, il n’y a pas à espérer que nos enfants agissent différemment si nous-mêmes nous ne leur montrons pas qu’il est possible de réagir autrement.

 

  1. Si vous voyez que votre enfant perd le contrôle de lui-même et va presque retourner la table essayez de le raisonner. Si les mots n’ont aucun effet, passez à l’action en le retenant. Mais attention, toujours en lui donnant le sentiment que ce n’est pas avec violence ou colère que vous agissez mais avec amour et pour le bien de tous.

 

  1. Exprimez vos propres émotions. Parfois, il nous est permis de dire à nos enfants ce que nous ressentons. Dès que nous saurons comment extirper la colère en exprimant nos sentiments, nos enfants apprendront à faire de même.

 

  1. Trouvez des subterfuges à la colère : donnez un ballon à l’enfant, une boule antistress  ou une poupée sur lesquels il peut déverser sa colère sans faire de mal à quiconque.

 

  1. L’humour est toujours utile, sans que cela ne touche aux points sensibles de l’enfant. Essayons de trouver ce qui pourrait faire rire notre enfant et lui faire ainsi oublier sa colère.

 

  1. Encouragez l’enfant lorsqu’il se comporte bien.  Par exemple : ‘’J’ai vu que cela t’a vraiment énervé mais que tu as réussi à surmonter ta colère ! Bravo !’’

Bien entendu, il est impossible d’éviter toutes les petites crises d’énervement sous la Soucca. Ces moments sont aussi le signe d’une famille active et pleine de vie ! Mais si nous nous efforçons d’agir selon les principes énoncés plus haut, cela sera plus facile à vivre pour nous, parents et ces moments seront plus agréables pour les enfants.

Hag Saméa’h !

 

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