Le Rav Yoël Hattab, traducteur du cours hebdomadaire du Richon Létsion nous a informé que, lors de son précédent cours hebdomadaire, le Rav Its'hak Yossef a lancé un appel à l'aide afin de trouver un donneur de moelle épinière pour un enfant de deux ans.
Toute personne susceptible de correspondre au critère obligatoire et souhaitant sauver cet enfant est appelé à contacter l'association Ezer Mitsion. Le donneur doit être originaire de Turquie, d'Azerbaïdjan, d'Irak , d'Arménie ou de Géorgie.
Le Rav Its'hak Yossef a tenu à préciser que ce don n'était en aucun cas dangereux pour le donneur car il ne s'agit que d'un don de sang.
Le Rav a évoqué l'importance de sauver son prochain et de l'aider lorsqu'il est en détresse comme il est dit : “Celui qui sauve une âme juive, c'est comme s'il avait sauvé un monde entier''.
A ce propos, voici un extrait de l'article publié par la journaliste Sivan Rahav Méïr aujourd'hui même :
''Maman, c'est sûr qu'on ne vient pas de Géorgie ?'' m'a demandé mon fils en entendant parler du petit Imri 'Haï âgé de deux ans. Cet enfant est en attente d'un don de moelle osseuse suite à une grave maladie génitale du sang. Une opération spéciale se tiendra demain à l'association Ezer Mitsion qui recherchent activement des personnes suceptible de convenir pour ce don.
Cette nuit, j'ai parlé avec Orel, la maman d'Imri. Elle et son mari Eli habitent dans le Mochav Guilat, dans le sud d'Israël. L'opération spéciale mise en oeuvre pour trouver des donneurs a été repoussée d'une semaine en raison des évènements sécuritaires dans la région. A présent, c'est une course contre la montre qui est engagée, car chaque minute qui passe peut-être fatale, D. préserve.
''C'est comme si tout le peuple d'Israël s'unissait pour nous aider'' annonce d'une voix émue la mère d'Imri.
''Que ceux qui pensent qu'il y a de la haine et beaucoup de discorde au sein de notre peuple, je les invite à lire les centaines de messages que je reçois sur mon téléphone. Tellement de personnes souhaitent nous aider, nous soutenir. Combien de messages d'espoir nous recevons. Combien de personnes sont sans cesse à la recherche de donneurs potentiels. Des gens d'Israël mais aussi du monde entier. Cela nous apporte beaucoup de réconfort et d'optimisme. Hier, mon mari m'a dit : ''Orel, tu sais quoi ? Israël c'est un bon endroit lorsque l'on est en détresse''.
C'est la phrase la plus touchante, le plus puissante que j'ai entendu ces deux dernières années, depuis la niassance d'Imri, depuis qu'il se bat pour la vie''
Dans la paracha de cette semaine, la Torah nous détaille les moments où l'on doit venir en aide à autrui. Le texte nous dit ainsi (Vayikra 25, 14 ; 35 ;36) : ''Un homme envers son frère : ne vous lésez point'' ''Si ton frère s'appauvrit'' ''Et que ton frère vive avec toi''. Dans ces trois descriptions, il n'est pas question de frères biologiques. Le mot ''frère'' dans ces versets peut très bien être remplacé par ''client'', ''locataire'', ''voisin'', ''ami''. Les commentateurs nous expliquent que la Torah a choisi justement ce mot pour nous faire passer une message : la communauté que nous devons créer doit être une communauté fondée sur la fraternité.