Comment survivre quarante ans sans mikvé* et sans enfants ? Une histoire incroyable de dévouement

Le Rav Yits'hak Zilberstein a raconté, qu'un jour une femme aux yeux larmoyants est rentrée dans les bureaux de la société funéraire juive. Son mari venait de décéder, et elle souhaitait organiser l'enterrement.
Après avoir confirmé la judéité du défunt, la nouvelle veuve a rempli les formulaires nécessaires et les procédures de l'enterrement du lieu de sépulture et de la purification du corps ont étés déterminées. Des réponses aux questions de l'employé, il s'est avéré que le couple venait d'immigrer de Russie et qu'il n'avait pas d'enfants, ni d'amis ou même de connaissances. Mis à part la veuve qui pleurait amèrement et les employés de la société funèbre, il n'y avait pas d'autres participants à l'enterrement.

Après que le corps ait été descendu dans la tombe, la veuve dit d'une voix étranglée : «N'a-t-on pas l'habitude de dire quelques mots d'éloge funèbre en mémoire du défunt ? ».
«Vous avez raison, malheureusement nous ne le connaissions pas, et personne n'est ici en mesure de faire son éloge » lui répondit-on. « Alors », dit la veuve, «si vous le permettez, je vais moi-même dire quelques mots, n'ayez crainte, je serais très brève. »

La veuve éplorée dit « Herschel, Herschel, tu vas maintenant passer devant la cour céleste. Tu dois certainement craindre qu'on ne te reproche de ne pas avoir laissé de descendance après toi. C'est pourquoi je te dis avec certitude que tu n'as rien à craindre. Tu sais bien que pendant nos quarante années de vie commune en Russie nous n'avions pas la possibilité de trouver un mikvé, et quand nous sommes arrivés en Israël, j'étais déjà trop âgée. N'ai aucune crainte, rien ne te sera reproché ».

Les membres de la société d'enterrement étaient heureux de pouvoir dire le Kaddish, après un éloge sur ce juste parfait au dévouement sans pareil pour la mitsva de la pureté familiale. Il n’avait pas eu de relations avec son épouse légitime pendant de très longues années…   
(Tiré du livre «Taarath Yossef», selon les décisions du Rishon Lezion Rabbi Ovadia Yossef de mémoire bénie)
 

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