Lorsque nous nous regardons dans un miroir, nous voyons notre reflet : les rayons de lumière qui touchent le miroir nous reviennent.
C’est également ainsi que fonctionnent les intonations de la voix lorsqu’elles touchent un mur : les sons reviennent vers nous. Et c’est ce que l’on appelle l’écho.
Dans une grotte nous pouvons entendre notre voix résonner à plusieurs reprises car le son touche un mur puis un autre et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il s’affaiblisse puis disparaisse.
De façon plus concrète, tout objet touché par un son ‘’avale’’ d’une certaine manière ce son, puis le renvoie. Selon que la surface est douce, molle ou rugueuse, le son est plus ou moins ‘’englouti’’ et l’écho est moindre. Mais lorsque les murs sont lisses et rigides, ils ne s’imprègnent que d’une partie du son et rejettent l’autre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans une pièce meublée il y a beaucoup moins –ou presque pas- d’écho contrairement à une chambre vide.
C’est justement la technique que l’on utilise lorsque l’on crée un studio d’enregistrement : on utilise une tapisserie épaisse que l’on pose sur les murs qui permettent d’ôter l’écho qui dérange l’enregistrement.
Il existe un mythe qui dit que la voix du canard ne produit pas d’écho. Des scientifiques ont fait des recherches et ont découvert que la voix du canard produit bien un écho mais que le son spécial exécuté par le canard crée comme une sorte de masque qui affaiblit la tonalité. Ainsi, on perçoit moins le son de sa voix que celui d’autres animaux.
Les animaux utilisent souvent cette technique comme écholocalisation nommée aussi sonar. Les chauves-souris utilisent cela dans l’air et les cétacés, comme les dauphins par exemple, dans l’eau. Les ultrasons produits sont très puissants mais inaudibles à l’oreille humaine. Ainsi, les animaux peuvent se repérer, localiser les éléments de leur environnement et leur nourriture.