Neuf Juifs cherchaient tôt le matin à compléter leur minyan. Le balayeur qui passait comme à son habitude les a aperçus dans cette situation contrariante. “Pourquoi n’allez-vous pas prier ?” demanda l’homme. “Nous ne sommes que neuf !” ont-ils répondus en coeur. Ce dernier a répondu : “Je serais ravi de vous rejoindre”. Ils lui ont demandé : “Vous ne devez pas travailler ?, “ça ira”, répondit-il : “Même si je prie avec vous, la rue sera propre à la fin”.Les fidèles indécis, ne savaient pas s’ils pouvaient compter l’employé de voirie dans leur minyan sans avoir obtenu au préalable l’autorisation de son employeur.
Réponse du Rav Yitzhak Zilberstein :
Il semble qu’il est permis d’inclure cet homme dans le minyan pour quelques instants (environ cinq minutes), le temps de réciter la kedoucha et le kadich qui suit l’office. Ensuite l’employé retournera à son travail. A priori son employeur accepte de le laisser se joindre à un minyan pour une durée aussi courte.
Les décisionnaires contenporains ont statué que de nos jours, les ouvriers réciteraient les bénédictions de ghrace complèteset non plus écourtées comme auparavant, car la grande majorité des employeurs n’y voient pas d’inconvénient.
Cette réponse est vraie en particulier si les participants au minyan sestiment que l’homme finira son trvail après l’office en rattrapant le temps “perdu”.