- Dès son plus jeune âge, le Ari zal fut remarqué pour sa sagesse, sa perspicacité, son étude et sa connaissance de la Torah. Son père mourut alors qu’il était encore enfant. Sa mère se chargea alors de l’envoyer chez son frère Rabbi Mordékhaï Francis qui était un homme honorable et respecté de la communauté du Caire en Egypte. Rabbi Ist’hak étudia ainsi chez le grand Rav d’Egypte, le Ridbaz (Rabbi David Ben Zimra).
- A l’âge de 36 ans, le prophète Eliahou lui apparut et lui annonça qu’il quitterait ce monde dans deux ans. Ainsi, il était temps pour lui de se rendre en Israël afin d’acquérir plus de sainteté et de sagesse. En arrivant, il rencontre Rabbi ‘Haïm Vital et il lui transmet tous les secrets de la Torah qu’il a étudiés. En Terre sainte, le Ari Hakadoch élira demeure dans la ville de Tsfat. Il ouvre une Yéchiva où est étudiée la Kabbala. De nombreux élèves de la Yéchiva de Rabbi Moché Cordovero se rendent dans la Yéchiva du Ari.
- Rabbi Haïm Vital est son élève le plus éminent et il met par écrit les enseignements de son maître dans une série de livres nommés ‘’Péri Ets Haïm’’. Parmi les autres élèves connus du Ari zal, on compte Rabbi Moché Alchikh, Rabbi Chlomo Elkabetz, Rabbi Yossef Haguiz ainsi que Rabbi Yossef Caro.
- Dans son introduction au livre Péri Ets Haïm, Rabbi Haïm Vital décrit son Rav, le Ari Hakadoch : ‘’Le Rav connaissait la Torah, la Michna et le Talmud en profondeur. Il pouvait entendre les discussions des arbres, des fleurs et des plantes. Il voyait les âmes lorsqu’elles sortaient de leur corps. Il voyait les âmes s’élever au jardin d’Eden toutes les veilles de Chabbat. Il communiquait avec les âmes des justes qui se trouvaient au monde futur et celles-ci lui dévoilaient les secrets de la Torah. Il connaissait les secrets du visage et des lignes des mains. Il pouvait lire les pensées des hommes sur leur front. (…) Il était un homme pieux, respectueux, humble, craignant et aimant Hachem. Il put acquérir tout cela grâce à sa piété et son retrait de tout ce qui avait trait à ce monde. Le prophète Eliahou se dévoilait à lui en permanence et il mérita l’inspiration divine.
- Tout ce que dévoila le Ari zal, il le transmit à l’oral à ses élèves. La plupart des idées nouvelles du Ari zal concernent les intentions à avoir lors de l’accomplissement des Mitsvot et des prières.
- Le Ari zal composa également des poèmes et des chants de Chabbat. Parmi eux ‘’Azamer Bichévakhin’’, ‘’Assader Liséoudata’’ et ‘’Bné Hékhala’’. Les acrostiches des paragraphes du chant ‘’Yom Zé Lisraël Ora Vessimha’’ forment son nom Its’hak Louria Hazak. Certains attribuent cette mélodie au Ari zal et d’autres affirment que c’est Rabbi Chimon Bronstein qui l’a composée.
- En plus du Ari zal, trois autres Rabbanim portent le suffixe de ‘’Kadoch’’ (saint) : le Alchikh Hakadoch, le Or Ha’Haïm Hakadoch et le Chlah Hakadoch.
- Le ‘’Sidour du Ari zal’’ : Ce sont ses élèves qui ont édité un livre de prières spécifique intégrant tous ses enseignements concernant les dispositions d’esprit à avoir lors de la prière.
- D’après la tradition, le Ari Hakadoch avait l’habitude de se tremper tous les matins dans le Mikvé nommé ‘’Mikvé du Ari’’ et qui se trouve actuellement à proximité du vieux cimetière de Tsfat. D’après ce que l’on sait, la veille de son décès, le Ari Hakadoch aurait demandé qu’avant son enterrement, son corps soit trempé dans ce Mikvé. Pendant la préparation du corps à l’enterrement, miraculeusement, le corps du Rav se leva afin de se tremper seul dans le Mikvé.
- Le Ari Hakadoch est décédé le 5 Av à l’âge de 38 ans. Il est enterré dans le vieux cimetière de Tsfat près des tombeaux de son Rav, Rabbi Moché Cordovéro, du Mabit, du Ridbaz, de Rabbi Chlomo Elkabetz, de Rabbi Elazar Azkari et de son fils Rabbi Moché.
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