Dans un hôpital israélien qui soignait de nombreux étrangers et parmi eux des arabes palestiniens on a décidé d'installer des caméras de sécurité à tous les étages craignant des actes de vengeance ou de terrorisme. Ces appareils, cachés dans des endroits stratégiques fonctionnent toute la semaine y compris le shabbat, à cause du danger.
Un shabbat, la synagogue de l'hôpital était pleine. De nombreux invités avaient répondu présent à l'invitation pour la bar-mitsva d'un jeune homme hospitalisé qui ce jour atteignait l'âge de 13 ans.
A l’issue du jour saint, la famille a appris l’existence de ces caméras et a adressé une demande au responsable de la sécurité pour obtenir une copie des images en souvenir de la montée à la Torah de leur proche hospitalisé.
Le responsable s'est demandé s'il était permis de développer des clichés qui n'ont pu être pris le shabbat que parce qu'il y avait une urgence sécuritaire. Il a donc envoyé sa question au Rav afin de savoir s'il y avait lieu d'utiliser pour ses besoins privés les prises de vue du shabbat des caméras de sécurité.
Réponse
La réponse de Rav a été était brève mais incisive : “Ce serait une profanation du nom Divin de pouvoir regarder des images filmées le shabbat. Il ne faut donc pas développer ces photos qui ont impliqué une transgression du shabbat”.