Au-delà du processus physiologique et du bouleversement physique qui affectent les femmes dans la salle d’accouchement-il y a aussi une grande angoisse et une peur », elle écrit. « Peur de souffrir, peur de l’inconnue, peur d’être une maman et de l’anxiété concernant le destin du bébé. A l’instar des sages-femmes biblique Shifra et Pouah, moi aussi je partage cette angoisse, et j’essaye de trouver une issue, un soutien à ces femmes à qui j’ai l’honneur de faire accoucher ».
Selon ses dires « en tant que personne laïque qui observe du côté, je suis admirative de la grande force que procure la prière aux femmes lors de leur accouchement. La prière dissipe les craintes, permet de se concentrer pendant les contractions, insuffle de l’espoir et crée une ambiance positive et joyeuse durant cet heureux événement ».
Malgré le fait qu’elle soit laïque, elle aussi formule un vœu personnel qu’elle prononce quand elle se tient aux côtés de celles qui accouchent. « Parfois je propose ma modeste contribution, la prière de la sage-femme. Et quand ça arrive, cela crée tout de suite une atmosphère de pure sérénité », elle rajoute qu’elle a trouvé cette prière particulière, à la demande d’une autre sage femme.