Matière à réflexion
Comment se fait-il que la pluie ne nous écrase pas ? 5 points qui font réfléchir.
Quel miracle se produit dans notre corps lors de la digestion de la nourriture ? Que se passe-t-il lorsque la vie de l’homme tire à sa fin ? Pourquoi ne suffit-il pas de prier une fois par mois ? Et enfin quel est le regard du Coran vis-à-vis de notre Torah ?
Qu’est-ce qui empêche la nourriture de revenir dans la direction d’où elle est venue ?
Dans le processus de digestion, la nourriture peut-elle être bloquée à un moment donné et cesser d’avancer ? Comment cette nourriture peut-elle continuer à se mouvoir dans notre corps ? Qu’est-ce qui la pousse le long de l’intestin ? Et encore plus important : qu’est-ce qui l’empêche de faire demi-tour et de revenir dans la direction d’où elle est venue ?
Plusieurs muscles qui se contractent gardent la nourriture en mouvement. Ce processus est appelé Peristalsis. Ce mouvement en vagues des muscles pousse les différents aliments à travers les ‘’tuyaux’’ de notre corps. Leurs contractions sont fortes de sorte qu’il nous est possible de manger même si nous nous trouvons la tête en bas et les pieds en haut.
Les aliments entrent dans l’estomac par une ouverture qui se trouve dans sa partie supérieure. L’estomac, qui ressemble à un sac de muscles, retourne, écrase et fait fondre la nourriture pour la transformer en liquide. En même temps, il libère des acides qui décomposent la nourriture. Les parois de l’estomac sont protégées par une couche de mucus interne. Sans elle, les acides auraient décomposé aussi une partie de l’estomac, et causé des infections à cet endroit.
Le pancréas libère le suc du pancréas, qui neutralise les acides de l’estomac. Ensuite, les sucs biliaires provenant du foie décomposent les graisses en petites gouttes. Sous cette forme petite, il est plus facile pour l’intestin de les digérer.
Au bout d’une heure, l’estomac pousse la nourriture vers l’extérieur, via une petite ouverture appelée le sphincter de pylorique. La nourriture rentre alors dans le petit intestin, tuyau sinueux d’environ 3.5 mètres, et la nourriture ingérée se décompose alors en éléments qui nous sont essentiels : les sucres, les protéines, les lipides, les vitamines et les minéraux.
Après une heure et demie, le petit intestin a gardé la plupart des éléments qui nous sont importants. Ce qu’il reste rente dans le gros intestin via le sphincter iléocæcal, un sphincter à sens unique qui empêche la nourriture de repartir dans la direction inverse.
Ce qu’il reste de la nourriture est un mélange d’aliments, de déchets et de cellules mortes des parois de l’intestin. Le rôle principal du gros intestin est de récupérer les liquides, les sels, et les restes de nourriture, puis de transformer le reste en excréments, évacués via l’anus.
Finalement, après 12 heures, nous évacuons les restes de notre repas.
L’homme a été créé avec sagesse et intelligence. Notre corps recèle des mécanismes qui s’enchevêtrent l’un à l’autre avec précision. Chaque matière est libérée dans une certaine dose, chaque action arrive au moment propice. Comment est-il possible de croire que cela provient d’une explosion, d’un pur hasard ?
Les gouttes de pluie
Vous êtes partis faire une ballade dans le nord du pays ? Vous n’avez bien entendu pas renoncé à faire un circuit dans la nature, autour d’une source d’eau et de magnifiques paysages. On peut facilement en trouver dans la région du Golan et du Galil.
Une chute d’eau est une source d’eau où l’eau tombe avec force le long d’un mur en pente, du haut vers le bas.
Vous êtes-vous amusés, une fois, à rentrer sous le jet d’eau d’une chute ? C’est impressionnant de se tenir là, sous ce jet d’une force incroyable.
Il y a mêmes certaines chutes d’eau, qui tombent de plusieurs dizaines ou centaines de mètres, et dont la force peut écraser un homme.
Réfléchissons à présent à un point intéressant… Regardez la pluie, qui tombe sur notre tête de très haut…
Avez-vous remarqué comme ses gouttes tombent pourtant doucement, délicatement, comment elles caressent la terre et ne font pas mal aux êtres vivants ? N’est-ce pas surprenant que durant ce long chemin depuis les nuages vers la terre, aucune goutte ne touche l’autre pour finalement devenir une chute d’eau impressionnante qui pourrait nous faire mal, retourner la terre et gâcher ainsi les semences délicates.
Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que même lorsqu’on ajoute un vent fort à la pluie, les gouttes ne se touchent pas l’une l’autre. Au lieu de cela, toutes les gouttes se poussent dans la direction que leur indique le vent, harmonieusement, toujours sans se toucher.
Quant aux nuages, malgré le fait qu’ils sont remplis d’eau (un nuage moyen renferme environ 300 millions de kilos d’eau), la pluie nous parvient goutte à goutte. Avez-vous pensé à ce qui arriverait si les conditions étaient différentes, et si la pluie nous tombait dessus comme des chutes d’eau destructrices ? Seul un être supérieur, à intelligence ultime, et à capacités illimitées, qui s’inquiète pour ses créatures, peut fixer ces règles du jeu dans la nature, qui sont à notre avantage….
Pourquoi faut-il prier ?
Tout juif fait trois prières par jour. Si nous observons bien, nous remarquerons que nous prions en fait pour ce qui nous manque. Or, n’est-ce pas bizarre ? Hachem a créé son monde, depuis la plus petite pousse jusqu’aux étoiles de la galaxie, Il nourrit toutes les créatures des plus insignifiantes aux plus grandes, alors qu’avons-nous à Lui demander ? Ne sait-Il pas ce dont l’homme a besoin, sans que nous L’implorions ?
Alors… Pourquoi prier ??
On explique cela par une parabole. Un homme n’avait qu’un fils unique qu’il aimait énormément. Un jour, il fut question pour le fils de partir en colonie de vacances pour deux semaines. La veille du départ, il s’adressa à son père : ‘’Papa, il me faudrait un peu d‘argent pour les deux semaines où je serai là-bas’’. Le père acquiesça de la tête et lui tendit un billet de 100 Chekels. ‘’Papa, il me faut plus que cela. Je pars pour deux semaines’’. ‘’Je sais très bien’’, lui répondit le père. ‘’Quand tu en auras besoin, tu me téléphoneras, et je te ferai parvenir encore de l’argent’’.
Le fils partit, profita des excursions, des attractions, et lorsque l’argent se fit rare, il téléphona à son père. Celui-ci tint sa promesse et lui envoya de l’argent. Le fils comprit, après coup, pourquoi son père ne lui avait pas tout donné d’un coup. Il voulait que le fils appelle, qu’il garde le contact malgré la distance.
La prière, c’est le lien avec notre Créateur. Il sait très bien ce qu’il nous manque et ce dont nous avons besoin, mais Il souhaite que Ses chers enfants gardent le contact, qu’ils s’adressent à Lui, qu’ils demandent, qu’ils reconnaissent Sa royauté, Sa divinité.
La vie après la vie
La Torah nous donne un enseignement qui change complètement le regard de la vie.
A priori, il semblerait que l’homme vit 70 ans, 80, parfois 120, et sa vie s’arrête lorsqu’il meurt. Pourtant, la Torah affirme le contraire : ce monde n’est qu’une station, qu’un passage éphémère, pour une durée déterminée, et lorsque nous mourrons, lorsque nous finissons cette période, notre Néchama continue à vivre éternellement, comme il est écrit dans Kohelet (12,7): ‘’la poussière revient comme elle l’était (le corps) et le Roua’h (la Néchama) retourne vers Hachem qui l’a donnée’’.
Et voici qu’aujourd’hui, la science ‘’découvre’’ aussi cette réalité. On entend parler de personnes qui sont revenus à la vie après une mort clinique, on rapporte des histoires de réincarnation, de contact avec les morts via certaines pratiques (interdites par la Torah), etc. Des chercheurs ont donc vérifié toutes ces données et ont conclu que le ‘’moi’’ est en fait l’homme spirituel, habillé du corps fait de chair et d’os, mais que c’est le véritable ‘’moi’’ qui ressent, qui se réjouit, qui aime, qui programme et qui languit. Et leur conclusion incroyable est que ce ‘’moi’’ continue à vivre éternellement même après que nous quittions notre corps matériel.
Effectivement, il y a une vie après cette vie.
Ce monde n’est qu’un passage très étroit, qui nous mène vers un grand monde fabuleux, que nous ne pouvons pas imaginer.
Nous ressemblons à ce bébé qui vit dans le ventre de sa mère, entouré d’eau, nourri par le placenta. C’est tout son monde, et il ne ressent aucun besoin supplémentaire. Il n’imagine même pas qu’il puisse y avoir une autre vie que celle à laquelle il est habitué. Et soudain, il sort et découvre le monde, l’immense, l’éclairé de mille lumières et couleurs, tellement intéressant et différent de celui où il vivait.
Ainsi, lorsque l’homme quitte ce monde, en vérité il renait ! Sa Nechama, qui était jusqu’à présent prisonnière du corps, est libérée dans un espace infini, éternel, et une nouvelle vie – différente -, commence. Assurément, nous qui vivons encore dans ce monde, emprisonnés dans notre corps, ne pouvons imaginer le monde qui nous attend après.
Mais entre temps, savoir que nous attend un autre monde nous permet de changer toute notre vision de la vie. Jusqu’à présent, nous pensions avoir un temps de vie limité à quelques années et que nous devions donc en profiter un maximum, faire ce qui nous est agréable, nous amuser.
Mais maintenant que nous apprenons que nous allons vivre éternellement, nous commençons à réfléchir : de quoi aura l’air la vie, dans le monde futur ? Pouvons-nous aujourd’hui intervenir pour avoir une vie meilleure dans le futur ? Si la vie idéale est pour plus tard, pourquoi nous avoir fait venir dans ce monde pour 80, 90 ou 120 ans ? Quel est l’objectif ? Et par conséquence : pourquoi avons-nous été créés ?
Le regard du Coran vis-à-vis de la Torah
Vous vous demandez peut-être quel est-il ? A en croire ce que l’on voit autour de nous, il semblerait que ce regard soit celui de la haine. Mais est-ce vraiment le cas ?
Dans le Coran, on trouve de nombreuses louanges envers la Torah :
D’abord, la Torah est décrite comme celle qui sème la lumière pour les hommes, et leur sert de guide : ‘’Dis-moi, qui a donné à Moché ce livre pour qu’il diffuse la lumière et guide les hommes ?’’
Ensuite, le Coran écrit que la Torah est un guide : ‘’Ce livre est l’héritage des Bné Israël, il est source d’orientation et d’avertissement pour les sages’’.
De plus, dans le Coran, Mohamed ordonne à ses disciples de prendre conseil auprès des juifs s’ils ont un quelconque doute en ce qui concerne le Coran : ‘’Si vous doutez dans votre cœur, en ce qui concerne le fait que ces paroles viennent du ciel, posez la question à ceux qui lisent ce livre (les juifs) et qui savent qu’il vient de là-haut’’.
Pour finir, le Coran loue souvent la Torah et exhorte ceux qui veulent éclaircir certains sujets, à consulter le Tanakh.
Mais alors, les musulmans devraient nous aimer, nous estimer. D’où vient donc cette haine et cette envie de nous détruire ?