Après qu’il se soit effondré à terre, les secours arrivent rapidement, le trouvent inconscient, sans signe de respiration ou de battement de cœur. L’équipe de secouristes du I’houd Atsala et du Maguen David Adom effectuent les premières actions de réanimation à l’aide du défibrillateur, qui après, s’est révélé avoir été vital.
Très vite, il est transporté à l’hôpital avec une grosse déficience de son système immunitaire. Dès son arrivée, les médecins ne lui laissaient pas beaucoup de chance de survie.
‘’L’opération de réanimation effectuée par les médecins a duré 66 minutes’’ nous confie Rebibo. ‘’Le médecin ne croyait pas que je pourrais m’en sortir. Il voulait même déjà annoncer l’heure de mon décès. Soudain, une femme surgie de nulle part et que je ne connaissais pas et dont j’ai du mal à me remémorer l’apparence, a insisté pour que les médecins effectuent des massages cardiaques. Au dernier coup d’électricité, ils se sont aperçus d’un battement de cœur.
C’est à ce moment que j’ai été transféré dans l’unité des soins intensifs, mais même là-bas, les médecins ne croyaient pas vraiment que je me rétablirai. Ils ont demandé à mon épouse qu’il fallait qu’elle et la famille se préparent au pire’’ se rappelle Rebibo avec la voix tremblante.
Pendant 12 jours consécutifs, l’équipe médicale a tout fait pour le réanimer jusqu’à ce que son état se stabilise progressivement et qu’il finisse par ouvrir les yeux.
‘’A mon réveil, j’ai raconté à ma femme qui j’ai rencontré dans mon voyage entre la vie et la mort.’’ nous dit-il. En effet, il a vu le Rav Yoram Abergel zatsal, qu’il avait connu avant l’incident. Il était très lié au Rav.
‘’J’étais dans une pièce et autour de moi il y avait de nombreux plants de myrte dans des cruches remplies d’eau. J‘ai pris une cruche entre mes mains, j’ai récité la bénédiction adéquate puis j’ai senti les plantes. J’ai aperçu ensuite le Talit du Rav (Abergel) près de l’Arche sainte. Je l’ai pris entre mes mains et ai senti son odeur. J’ai fermé les yeux et en les ouvrant le Rav se tenait face à moi et me dit : ‘’30 jours avant la mort d’un homme, on sait qu’il n’y a plus rien à faire. Mais pour toi, ce n’est pas le moment. Le Rav m’a étreint avec force et m’a fait sortir de la pièce. C’est là que j’ai compris que mon heure n’avait pas encore sonné.’’
En ouvrant les yeux, une grande agitation régnait autour de moi. ‘’Je me rappelle avoir vu les médecins et les infirmières se précipiter autour de mon lit tout en appelant la famille. Ce que je déduis de cet évènement c’est que nous devons vivre le moment présent et profiter de la famille car on ne peut jamais savoir ce qui va se passer. Ce fut pour moi comme une seconde naissance et ma vie n’est plus la même’’ conclut-il.