La Torah accorde une partie importante de ses textes à la liberté.En effet, pour celle-ci ,notre évolution dépend de ce à quoi nous choisissons de nous lier . Aussi,dès les premiers chapitres de l’exode elle fait le récit de l’asservissement des hébreux en Égypte.
Pour les commentateurs cette aliénation n’est pas seulement physique mais serait celle de l’esprit. En fait, le terme de «Mitsraim», en hébreu, l’Egypte, peut se lire aussi «Metsarim » où la limite signifiant un lieu qui serait une immense prison pour ceux qui y vivent. Ainsi cette idée, est soulignée par la définition même que la Torah lui attribue en la qualifiant de «Bet avadim» littéralement une «maison d’esclaves», et révèle ainsi qu’il n’y avait pas uniquement les hébreux qui étaient asservis mais l’ensemble du peuple égyptien y compris pharaon !
Cela nous amène à interroger la nature des liens que nous entretenons avec le monde qui est le nôtre.La société,le désir,l’univers des relations par exemple sont des sujets qu’il nous faut définir quand a la place qu’ils occupent dans nos vies.Au fond,nous devons en permanence nous questionner pour savoir si nous nous attachons aux valeurs définis par les hommes ou par la vérité elle même?
Ainsi nous pourront goûter la vrai liberté, qui confère à l’homme toute sa hauteur.