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Rabbanite Haguit Chira : Je ne suis que prière

Dans notre article précédent sur le Sidour, nous avons mentionné qu’à l’époque, chacun déversait ses prières et ses demandes dans son propre langage et à sa façon et ainsi, il réalisait la Mitsva de prier. C’est à partir du second temple que les Sages de la Grande Assemblée ont institué le livre de prières que nous connaissons jusqu’à aujourd’hui.

Nous allons étudier ici certains extraits de prières, développer leur signification profonde et apporter conseils et Segoulot.
Je souhaite néanmoins faire remarquer que, même si de nos jours, notre Sidour nous accompagne au quotidien, nous ne devons pas oublier de prier également à notre façon et de parler au Créateur du monde. Nous pouvons, nous devons, épancher notre cœur et laisser couler librement nos larmes devant Hachem qui est disponible 24h sur 24 pour nous, en tout endroit et à n’importe quel moment comme il est dit dans le Téhilim (63, 7) : ‘’Lorsque je me souviendrai de toi sur ma couche et penserai à toi au petit matin’’. « Maître du monde ! Je me souviens de Toi à chaque instant de ma vie ! Le soir au coucher et le matin, Tu es ma première pensée. »

Modé Ani

Dès le réveil, la première chose que nous devons faire, c’est de réciter le passage de Modé Ani. C’est un renouveau. C’est comme si Hachem nous créait de nouveau chaque jour. Tous les matins, Hachem, dans sa grande bonté nous rend notre Néchama car ‘’Rabba Emounatekha’’ Sa foi en nous, Sa confiance en nous est immense. Hachem, Tu m’as accordé un nouveau jour de vie car Tu crois en moi. Tu sais qu’aujourd’hui je vais avancer, je vais progresser. Donne-moi le mérite, Hachem, de faire en sorte que toutes mes pensées, actions et paroles soient accomplies pour Toi, en Ton Nom.

Pourquoi récitons-nous ce passage de Modé Ani alors que nos mains sont encore impures, sans avoir fait les ablutions du matin ? Pour nous rappeler que peu importe les impuretés qui nous entourent, rien ne peut rendre impur le remerciement, le Modé Ani que prononce un juif. Peu importe les épreuves que nous allons vivre dans la journée ou les fautes auxquelles nous allons succomber, notre Modé Ani restera toujours intact. Et c’est là le fondement et le point de départ de nos journées.

En tant que maman, nous avons le devoir d’apprendre à nos enfants, dès qu’ils commencent à parler, à réciter Modé Ani. Au prochain article, nous verrons l’importance du Nétilat Yadayim du matin.
 

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