« Vous êtes les enfants de l’Eternel votre D.ieu, ne vous tailladez pas le corps en l’honneur d’un mort » (Dévarim 14,1)
« “Vous êtes les enfants de l’Eternel votre D.ieu“ et c’est la raison pour laquelle, si votre père de chair et de sang vient à mourir, “ne vous tailladez pas le corps“, car vous n’êtes pas pour autant orphelins. Vous avez toujours un Père, Qui vit et existe à jamais, béni soit Son Nom. Mais quand l’idolâtre perd son père, il y a bien lieu pour lui de se taillader le corps car désormais, il ne lui reste plus de père, seulement des pierres et des bouts de bois qui ne lui sont d’aucun secours, comme il est dit : “Ils disent au bois : Tu es mon père, et à la pierre : C’est toi qui m’as donné la vie !“ (Irmiya 2,27). » (Da’at Zéqénim des Ba’alé Hatossefot)
De nombreux commentateurs trouvent, dans cette explication du Da’at Zéqénim, une source d’inspiration pour consoler les endeuillés. D’après le Sforno, il ne convient pas de s’affliger outre mesure de la perte d’un proche parent, car en tant qu’enfant de l’Eternel, l’homme a toujours un Père Qui veille sur lui. En toutes circonstances, nous restons les enfants d’un Père bienveillant, Tout-Puissant et vivant à jamais. Il n’y a donc pas lieu de trop se désoler de la perte d’un proche. Le Alchikh et le Or Ha’Hayim mettent en évidence un autre aspect des choses. Le fait que D.ieu soit également le Père du défunt constitue une autre source de consolation, car lorsqu’on le réalise, on sait que le proche disparu a en fait rejoint son Père et son Créateur, et connaît à présent le plus grand bonheur…
Cet extrait est issu du livre « Lekah Tov » publié par les éditions Jérusalem Publications, avec leur aimable autorisation. Tous droits réservés.