« On présentera cette offrande avec des gâteaux de pain levé, comme sacrifice de reconnaissance sacrée » (Vayiqra 7,13)
En vérité, explique le Nétsiv de Volozhin (Ha’Emeq Davar), ces gâteaux de pain levé constituaient l’essentiel et le but véritable du sacrifice de reconnaissance. Ceci apparaît dans les termes mêmes de notre verset, dans lequel la Tora souligne que ces gâteaux venaient « comme sacrifice de reconnaissance », pour nous enseigner qu’ils étaient la part la plus importante de cette offrande.
Pourquoi ces gâteaux étaient-ils si nécessaires ? Parce que le but du sacrifice de reconnaissance était de divulguer les bienfaits du Créateur à notre égard. A cet égard, la Tora impose, d’une part, que ce sacrifice soit accompagné de nombreux gâteaux, et d’autre part, qu’ils soient tous consommés dans les plus brefs délais (un jour et une nuit, contrairement aux autres sacrifices de ce type – les Chlamim – que l’on pouvait consommer pendant deux jours). Cette courte durée de temps nécessitait d’inviter de nombreuses personnes à se joindre à la consommation de l’offrande. Ainsi, l’annonce du miracle était divulguée auprès d’un grand nombre d’individus. Et pour que des érudits prennent également part à ce « repas de mitsva », la Tora impose que l’on offre quatre gâteaux à des Cohanim, qui étaient généralement de grands sages.
Cet extrait est issu du livre « Lekah Tov » publié par les éditions Jérusalem Publications, avec leur aimable autorisation. Tous droits réservés.