Selon la littérature scientifique, la découverte d’animaux géants ayant vécu dans le passé date d’il y a 350 ans au moment où l’on a découvert en Angleterre un os immense appartenant à l’un d’eux. Auparavant, toute suggestion à ce sujet était considérée comme fabulation et imagination. Ce fut le moment où certains jubilaient à l’idée d’avoir trouvé une contradiction à la Torah du fait de l’âge estimé de ces ossements.
Dans le Midrach, nos sages nous racontent qu’au temps du déluge, Noa’h avait pour mission d’introduire des couples d’animaux de grandes dimensions dans l’arche. Celle-ci, ne pouvant tous les contenir à l’âge adulte, Noa’h choisit d’y faire entrer leurs bébés : des gourim en hébreu. Au sujet du verset (Béréchit 6, 19) : ‘’Et de tous les êtres vivants, de chaque espèce, tu en recueilleras deux dans l’arche, pour les conserver avec toi ; ce sera un mâle et une femelle’’, le Midrach cite d’ailleurs cet enseignement en expliquant qu’il était impossible d’introduire le Réem (un animal géant) et qu’ainsi Noa’h dut introduire un bébé-réem !
Nos Sages nous enseignent également que le réem était haut comme une montagne lorsqu’il était allongé (il ne s’agit donc pas du buffle comme le mot réem est traduit aujourd’hui). Le roi David monta un jour par mégarde sur ce qu’il considérait comme une montagne et qui s’avéra être le dos d’un réem. Lors de cet évènement, le roi David composa une prière : ‘’Maître du monde, fais-moi descendre de ce réem, je te construirai un sanctuaire haut de 100 amot (50 mètres environ). Certains commentateurs expliquent que David a donné cette mensuration en référence à sa longueur, d’autres pensent que c’est en référence à son diamètre’’ (Yalkout Chimoni Téhilim 688).
Nous voyons donc qu’à l’époque où vivait Noa’h ainsi que dans les générations suivantes, les hommes croisaient d’immenses créatures. Noa’h, n’ayant pu les introduire dans l’arche, a pris en charge leurs bébés, ce qui a permis à ces espèces de survivre en petit nombre ; elles n’ont donc plus jamais retrouvé leur prédominance initiale, surtout que les hommes, craintifs de ces créatures ont tout fait pour les faire disparaitre.
Le dernier témoignage qui reste de nos sages à ce sujet date d’il y a environ 2000 ans, à l’époque de Rabbi Hiya Bar Abba.
Le déluge est la réponse au questionnement des chercheurs au sujet de la fossilisation rapide et instantanée à travers le monde et au même moment de toutes les créatures gigantesques. Comme il est écrit dans la Torah : « En ce jour jaillirent toutes les sources de l’immense abîme et les cataractes du ciel s’ouvrirent » et nos sages d’expliquer (Sanhédrin 108b) : ‘’C’est avec chaleur qu’ils ont perverti leur voie et qu’ils ont fauté’’.
Autrement dit, la terre n’a pas été submergée que par des pluies diluviennes, elle a été également submergée par des remontées d’eaux bouillonnantes venues des nappes phréatiques inférieures elles-mêmes bouillonnantes, accompagnées d’éruptions volcaniques. Dans le livre la Révolution 2, page 50 nous avons rapporté de nouvelles conclusions scientifiques concernant ce processus de fossilisation rapide. Le Malbim (il y a 150 ans) a écrit dans son explication sur la Torah (Béréchit 7, 23) que lorsque les eaux ont été avalées par les entrailles d’où elles avaient jailli, les cadavres des animaux, comme ceux des humains, les ont suivies. Les ossements de ces créatures géantes qui avaient été littéralement ébouillantés ont été aspirés vers les profondeurs de la terre ; c’est ainsi que s’est formé ce que nous appelons aujourd’hui les fossiles d’espèces disparues. Sur plusieurs sites, éparpillés à la surface du globe, on a trouvé de véritables cimetières de dinosaures. Des milliers de cadavres, enchevêtrés pêle-mêle, semblent témoigner d’une ruée désordonnée vert une mort certaine, et donc vers leur sépulture.
D’autre part, de nombreuses gravures murales ont été retrouvées au Zimbabwe (ex-Rhodésie). Ces gravures ont été réalisées par les indiens des tribus Bushmen qui ont dominé ces régions d’Afrique durant 3000 ans et on y trouve ainsi, à côté des girafes, des éléphants et autres hippopotames, des brontosaures ( !). Ce dinosaure géant apparait même, sur une de ces représentations avec la tête rentrée dans un œuf !
Comment donc ces hommes, qui n’ont été présents au Zimbabwe que depuis 3000 ans ont-ils pu représenter des créatures censées être disparues depuis 60 millions d’années ?! La réponse de la Torah est surprenante de simplicité : les Bushmen ont dessiné ce qu’ils ont vu… puisque les dinosaures ont survécu au déluge, en nombre réduit.
Ainsi, toutes ces découvertes scientifiques ne doivent pas nous interpeller même si elles contredisent l’opinion de la Torah. Nous devons nous fier à ce que notre Créateur nous a transmis et rester attachés en permanence à la Torah d’Hachem qui est vérité afin de Le servir de tout notre cœur, dans l’amour et la joie.
Chabbat Chalom